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 Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}

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Madison Price

Madison Price


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MessageSujet: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyVen 16 Mai - 6:48

Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} Maddie1bf4
« There’s enough glamour, classy thingies in New York to go crazy,
did I really need to be in the middle of it? »
— Maddie Price, about Constance Billard.


    I/ Tout le monde en parle.

    NOM : Price
    PRÉNOM : Madison Jillian
    SURNOMS : « Maddie Nobody » par la plupart des gens, autrement on n'est pas trop certain de qui on parle. Maddie est le nom sous lequel tout le monde la connaît… Y a que les profs qui l’appellent Madison, en fait.
    AGE : 15 years old.
    DATE & LIEU DE NAISSANCE : 11 mars 1993 à Toronto, Canada.
    GROUPE : Brooklyn’s ordinary people, y’know…


    II/ Comme si j'allais te mentir.

    HISTOIRE : Voir message(s) suivant(s)...
    RELATIONS :
    Ça reste à voir, qui veut être ami avec la petite Nobody? Par contre, elle a beaucoup d’ennemis… ou du moins, beaucoup de gens qui la méprisent parce qu’elle est une cible facile.


    III/ Vous m'adorez, ne dites pas le contraire.

    CARACTERE :
    Qu’est-ce qu’une fille comme elle fait à Constance Billard? C’est une question qu’on peut se poser dès qu’on remarque Madison. Si on la remarque, évidemment. Au lycée, elle passe complètement inaperçue, et c’est tout-à-fait volontaire. De son avis, quand on a le choix entre disparaître et se faire remarquer pour de mauvaises raisons, vaut mieux trouver la machine qui rend invisible et au plus vite. Elle est assez certaine de ses capacités, autant intellectuelles que physiques (peut-être pas sociales), mais sait aussi fort bien que dans un monde comme l’Upper East Side, elle n’est absolument personne en comparaison avec l’élite et/ou les riches. Elle les évite donc autant que possible, mais si « quelqu’un » (i.e. quelqu'un qui a une identité importante, un compte en banque bien fourni ou un style marquant) s’approche, elle est fort sympathique… quoique très inconfortable et s’exprimant pas très clairement. Plutôt timide et renfermée en apparence, c’est surtout du à une mauvaise adaptation — dans « son » monde, sa petite vie tranquille à Brooklyn avec les autres West Siders, elle est assez sociable et plutôt excentrique, si un peu moins bavarde que la moyenne.
    Alors, qu’est-ce qu’elle fait à Constance, réellement? Elle y est parce qu’elle est brillante, parce qu’elle veut sa chance d’entrer dans une des grandes universités, et… parce qu’elle a une mère prête à tout sacrifier pour elle, y compris la quasi-totalité de ses économies. Ayant été élevée dans une famille très moyenne mais très particuliere, Maddie a hérité du sens du sacrifice, mais aussi de beaucoup des valeurs de sa mère, comptant l’authenticité et le bonheur way up there. Oui, le bonheur, pas la richesse ou la popularité, et c’est pour cette raison que Maddie préfère être étrange et invisible que de se tuer à essayer de monter au sommet pour se retrouver au centre des scandales — elle ne comprend pas du tout l’intérêt d’être populaire et complètement détruite quand elle peut être bien plus heureuse comme elle est, à faire la folle avec ses quelques amis de Brooklyn (ou toute seule) et à considérer Constance Billard pour ce que l’établissement est : Une école, et rien d’autre.
    En plus de faire la tapisserie comme nulle autre, notre petite demoiselle a tout de même d’autres talents : Très douée en informatique et tout autant dans ses cours, elle est très versée en culture générale et sait toujours ce qui doit être su côté littérature, art et même philosophie — de quoi impressionner les enseignants et s’aliéner encore plus les étudiants, puisqu’elle peut se permettre de passer son temps plongée dans un bouquin ou au cinéma pendant qu’eux doivent faire un minimum d’efforts pour éviter que leurs parents n’aient à payer encore plus pour les garder dans les prestigieuses écoles. (Non qu’ils ne le font, bien sûr, mais c’est seulement le principe, vous voyez…) Si elle n’est pas devant son ordinateur (non pas le dernier MacBook Air à l’allure la plus géniale mais simplement son vieux HP qui tient toujours le coup sous Windows XP malgré cinq années de vie dure) ou le nez dans un livre, on la retrouve prenant les commandes chez Starbucks (où elle finit ses devoirs devant un énorme café après ses heures de travail), ou à vélo dans les rues de New York puisqu’elle refuse catégoriquement de contribuer à la pollution mondiale en montant dans une voiture, même un taxi.
    Maladroite et incertaine, vous avez toutes les chances de l’avoir déjà rencontrée — vous savez, cette fille à l’allure tout ce qu’il y a de plus anodine qui vous a foncé dessus une fois? Je vous parie vingt dollars que c’était elle! — et qu’elle n’ait que murmuré une excuse avant de disparaître comme un fantôme, évitant ainsi toute confrontation possible (grâce à un instinct de préservation remarquable, vraiment). Et pourtant, si vous l’avez déjà rencontrée dans « son » monde, soit à Brooklyn, c’est une adolescente enjouée et un peu folle, pas effrayée d’apparaître sous son vrai jour du tout. Deux personnalités? Pas vraiment, elle sait simplement où est sa place.
    Et si elle avait vraiment deux personnalités, sa seconde serait plutôt sur le web (soit par SMS sur son cellulaire — qui est un Nokia à peine moins vieux que son ordinateur, pas un iPhone — soit par MSN), où elle est non seulement l’excentrique fille de Brooklyn mais aussi la meilleure confidente que l’on puisse trouver… sous le surnom de Nobody. Si elle suit assidument les annonces de Gossip Girl qu’elle trouve pour le moins divertissantes (dans le genre complètement pathétique, guilty pleasure), elle préfère de loin une discussion tranquille avec quelqu’un qui n’a aucune idée qui elle est. C’est plus simple, et à quelques reprises ça lui a permis de s’immiscer dans des événements auxquels elle n’aurait jamais eu accès autrement. En d’autres mots, une chance de plus de servir de décoration pour que cinq ou six vedettes ne se sentent pas mal à l’aise dans une soirée vide…
    PRINCIPALE QUALITE :
    « Huh… J’ai des qualités? » répondrait misérablement Maddie, haussant les épaules en cherchant une réponse moins médiocre. En fait, la réponse qu’elle aurait du donner, c’est son authenticité. Jamais elle ne trahira qui elle est, peu importe combien de réponses médiocres elle doit donner.
    PRINCIPAL DEFAUT :
    « Inaptitude sociale. »
    Enfin… c’est sa réponse générale, mais pas la plus exacte. Elle est plutôt très maladroite, ce qui ne fait qu’exacerber l’anxiété qu’elle ressent face à l’idée de se retrouver face à des personnalités d’importance dans l’Upper East Side… résultant donc en un désastre la majorité du temps.
    MANIES, TIC & MODIFICATIONS CORPORELLES :
    Difficile à manquer lorsqu’on lui parle, l’habitude de Maddie de jouer nerveusement avec ses cheveux est une manie dont elle tente de se défaire depuis qu’elle l’a remarquée (soit depuis à peu près toujours). Elle qui ne jure jamais en temps normal devient aussi passablement vulgaire lorsque sous la pression, et c’est sans parler de sa maladresse, qui n’est ni un tic ni une manie mais tout de même un problème persistant.
    Si elle aime bien les tatouages, elle les préfère sur les autres que sur elle-même, et donc n’en a aucun. Détestant les piercings qu’elle trouve trop encombrants, elle n’a que les lobes d’oreilles percés et ne porte que les plus petites boucles d’oreilles qu’elle peut trouver, si encore elle en porte.
    PHYSIQUE/ STYLE VESTIMENTAIRE :
    Maddie Price, c’est un mètre cinquante de manque de style et de désintérêt en son apparence physique. De ses cheveux bruns mi-longs qu’elle ne coiffe que très rarement (après tout, pourquoi se compliquer la vie quand un coup de brosse et un déplacement de frange font l’affaire?) à ses yeux tout aussi bruns qui manquent les paillettes dorées ou l’effet « puits sans fond » nécessaire à les rendre intéressant, on la croirait taillée sur mesure pour être inintéressante. C’est aussi ce qu’elle croit, et elle l’utilise à son avantage dans ce cas-ci : Sans maquillage à moins d’une occasion particulière, habillée normalement d’une chemise androgyne (à moins que ce ne soit du traditionnel t-shirt aux slogans étranges) et des jeans les plus confortables qu’elle a pu trouver, elle n’investit que rarement dans des vêtements, à moins de tomber sur une véritable perle rare. Les ‘perles rares’ en question viennent le plus souvent d’une friperie, puisqu’elle préfère de loin avoir un item usagé mais bien souvent unique qu’acheter exactement la même chose que quatre autres filles de sa classe (Combien de fois n’a-t-elle pas remarqué un incident comme celui-là chez les riches filles? Et surtout, combien de fois n’a-t-elle pas pu s’empêcher de rire devant le drame qu’elles en faisaient?) pour une véritable fortune… qu’elle ne possède pas de toute façon.
    Comme précédemment mentionné, Maddie est très petite. Elle a d’ailleurs cessé d’espérer grandir plus, puisque sa mère a exactement la même stature qu’elle et que des deux photos qu’elle en a vu, son père n’était pas bien grand non plus. Et comme pour la faire paraître encore plus comme le vilain petit canard des filles de Constance Billard, elle n’a pas la taille fine et les formes de déesse des demoiselles de l’East Side. Sans être grosse à proprement dit, elle ne fait pas attention à son alimentation, n’hésite pas à reprendre de deuxièmes portions si elle a faim et se garde simplement en forme en étant toujours à vélo. C’est donc un poids santé, considéré supérieur à l’acceptable dans cette société axée sur l’apparence, que miss Price conserve en tout temps. Son visage étant plutôt rond et assez enfantin en plus, elle ne compte plus le nombre de fois où on lui a conseillé « gentiment » de commencer une diète… Idée ridicule qu’elle ne suivra jamais, se considérant très bien comme elle est.
    Si elle est toujours à vélo et qu’elle n’a aucun style, ça veut dire qu’elle porte toujours des espadrilles ou des Converses, non? Euh… Non. S’il y a une chose pour laquelle Maddie craque, ce sont les chaussures. Si elle déteste les talons hauts — où est l’intérêt de tenter de se grandir en les portant quand on finit inévitablement au niveau du sol en essayant de marcher avec? — elle multiplie les mary-janes (obligatoires pour l’uniforme scolaire), les ballerines, les sandales et bottes en tout genre et… oui, les Converses. Autant l’admettre, une fille comme Madison ne peut pas passer à côté du confort de ses fidèles chaussures les plus simples. Le seul autre item qu’elle considère comme un coup de cœur constant, ce sont les écharpes, son accessoire fétiche qu’elle porte été comme hivers, sous toutes les formes… la seule touche de couleur — et de style — dans la garde-robe de notre chère Nobody.
    Lèvres couleur framboise, doigts de fée… oui, bon, abandonnez tout de suite les descriptions imagées, Madison ne convient à aucun des stéréotypes, et c’est aussi le cas pour les parties du corps toujours décrites de mille-et-une façons dans les livres. Ses lèvres, quoique pulpeuses, sont toujours desséchées — le fait qu’elle n’utilise ni gloss, ni rouge à lèvre sauf lorsqu’elle le doit vraiment n’aide pas (lorsqu’elle le fait, il est soit presque invisible, soit d’un rouge écarlate qui n’a pas sa place sur un visage comme le sien) — et n’ont aucune teinte à proprement parler. Ses mains? Tachées serait la description qui leur conviendrait le mieux; elles sont soit couvertes de poussière, soit d’encre, soit de café, peu importe combien de fois par jour elle peut les laver (et laissez-moi vous dire, c’est un nombre astronomique). Autrement, elles ne sont ni des mains de pianiste, longues et effilées, ni de petites mains délicates qui font penser à une poupée de porcelaine. Comme le reste d’elle, elles sont régulières, bien entraînées pour la tâche à laquelle elles doivent servir, et n’attirent pas l’attention.
    Elle n’est pas complexée, n’a pas honte de ses jambes pas très longues, de ses cuisses trop musclées de cycliste ou de sa poitrine trop proportionnelle à sa taille (petite, mais bien présente). Physiquement, elle n’a rien de négatif sinon peut-être son teint trop pâle. Seulement, en comparaison avec les Jenny Humphrey et autres beautés de ce monde (Et dire que Jenny est de Brooklyn… Ça, c’est peut-être assez pour donner quelques complexes…), elle est bien trop ordinaire. Et elle fait donc ce qu’elle sait le mieux faire, même lors des rares occasions où elle se retrouve en haute société (maquillée et habillée en conséquence, au grand dam de notre pauvre petite Canadienne), et… sert de décoration.


    IV/ Ca fait tellement de bien, de dire du mal.

    PRENOM | PSEUDO : Gabrielle, dite « Zivilyn »
    AGE : 17 années à embêter le monde entier, and proud of it!
    AVATAR : Ellen Page <3
    COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Partenariat sur Cracbadaboum.
    COMMENT TROUVES-TU LE DESIGN ? Su-per-be. Félicitations! =)
    MONTREZ NOUS VOTRE NIVEAU DE RP :

    Spoiler:
    POSTE VACANT ? OUI OU NON
    DOUBLE COMPTE ? Nah.
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Dernière édition par Madison Price le Sam 17 Mai - 2:31, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyVen 16 Mai - 8:02

    Bienvenue && Bonne continuation ! Superbe fiche, déjà, j'ai hate de voir la suite =)
    { & merci pour le compliment sur le design, mais je l'ai un peu fait a la va-vite on va dire, en attendant d'en avoir un mieux ^^ }
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyVen 16 Mai - 14:30

Welcome Maddie ! Very Happy
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Madison Price

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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptySam 17 Mai - 1:58

Merchii! =) Bon, bah... 'Vais mettre l'histoire ici, vu qu'elle rentre pas dans le premier post... (Why am I not surprised?)
Still under construction! J'en suis à neuf ans, sur un total de quinze. xD

Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} Maddie2xh2
« I’ve been brought into this game as a failure. There always are, you know?
People pay other people so they let them win. That’s more or less what happened to me…
I don’t mind! If I can still have fun along the way, it's all fine! »
— Madison Jillian Price, about her own life.



HISTOIRE :
TORONTO, HIVER 1991 :: PROLOGUE


Tout a commencé avec, étonnamment, un faux numéro. Inconnu A tente d’appeler Inconnu B, se trompe d’un chiffre et tombe sur… la charmante Inconnue C. Comme on s’y attendrait dans une comédie romantique (ou un thriller), plutôt que de s’excuser et de raccrocher, nos deux inconnus continuent à discuter… et s’entendent après deux heures de conversation distrayante (« Vraiment? Deux heures? Je n’aurais jamais cru qu’on avait parlé si longtemps! ») pour se rappeler quelques jours plus tard. Évidemment, l’appel suivant n’est pas le dernier, et Inconnue C, enjouée et pleine d’espoir, propose un beau jour une rencontre.

Inconnue C avait pour véritable nom Lauren Price. Étudiante en hôtellerie, elle habitait dans un minuscule appartement dans le centre-ville de Toronto qu’elle avait du mal à payer et encore plus à entretenir, mais les difficultés n’avaient pas encore eu d’effet sur sa joie de vivre presque enfantine et ne l’empêchaient pas d’agir, en bonne jeune femme à peine entrée dans la vingtaine, comme si le monde lui appartenait. Toujours optimiste, elle croyait au destin et était persuadée que cet appel ne serait jamais arrivé si elle et son mystérieux inconnu n’étaient pas faits l’un pour l’autre.
Inconnu A, lui, s’appelait Robert Quinn. À trente-cinq ans, il était un homme d’affaires accompli et dirigeait son entreprise avec une main de fer… de la même manière que sa vie. Marié mais toujours sans enfants, il avait choisi son épouse plus parce qu’elle était riche que par amour et ne se gênait aucunement pour aller voir ailleurs. Imaginer ce qu’il voyait en la personne de Lauren n’était pas bien compliquée : Elle était jeune et jolie, avec une innocence presque rafraîchissante, et il avait besoin de trouver quelqu’un qui ne risquait pas de lui causer des embrouilles avec sa chérie une fois qu’il en aurait marre.

Nul besoin de le mentionner, Lauren verrait bientôt sa petite vie presque rose bonbon basculer pour le pire. De connaissances hasardeuses, Robert et Lauren passèrent à amants passionnés, et ce serait resté ainsi jusqu’à ce que Quinn s’en lasse si le désastre qu’est le sujet de cette histoire n’avait pas frappé : Lauren tomba enceinte.
Hésitant à le révéler, elle tenta de cacher l’évidence jusqu’à ce que, quelque mois plus tard, mentir lui devienne impossible. À son habitude, elle ne voyait que le bon côté des choses (même si elle était certaine d’être parfaitement réaliste) et croyait détenir le secret pour gagner son amoureux complètement.
Elle ne s’attendait probablement pas à… ça.


TORONTO, AUTOMNE 1992 :: ALIEN VS TÊTARD


« Enceinte? Non. Tu veux rire, Lauren. Dis-moi que c’est une blague et que je t’ai juste tellement traînée dans les restos que tu te transformes en baleine!
— Putain de merde, Robert, j’suis déjà si grosse? J’me laisserais jamais aller comme ça si y avait pas une raison! Oui, j’suis enceinte, et non, c’est pas un alien qui va me sortir du ventre! »

Lauren en était à son quatrième mois de grossesse et si elle était toujours loin d’avoir la taille, justement, d’une baleine, elle avait quand même les sautes d’humeur qui venaient avec son état actuel. Loin d’être aussi optimiste et charmante qu’avant, elle ne donnait qu’une raison de plus à son amant de se débarrasser d’elle au plus vite, si le sujet de blackmail vivant qui grandissait dans son ventre mine de rien n’était pas encore assez.

« Je sais pas de qui il est, mais c’est certainement pas de moi! T’as trouvé un autre imbécile pour t’engrosser et me faire porter le chapeau, c’est ça? Tu veux me faire payer ton têtard en plus de tes conneries! »

Et si Lauren était désagréable en apparence, ce n’était rien comparé à ce qui se passait dans sa tête avec les paroles de Quinn. Si elle n’avait pas été certaine de se retrouver toute seule en prison pour élever son bébé, c’est un couteau et pas qu’un coussin du divan affreusement vert sur lequel elle était assise qu’elle aurait lancé à la tête de l’homme. Étrangement, elle avait toujours été douée pour lancer des projectiles…

« Juste parce que tu trompes ta blondasse de femme avec je-sais-pas-combien d’autres filles veut pas dire que tout le monde fait la même chose! C’est peut-être qu’un têtard que j’ai dans le ventre pour l’instant, mais il est à toi autant qu’à moi! Garde ton argent, je me débrouille très bien sans. Je veux juste que mon têtard ait un père!
– Alors fais-le adopter! Encore mieux, avorte! Ça coûtera moins cher et personne le saura! »

Nul besoin de préciser qu’à ce moment, Lauren Price sortit en trombe de son propre appartement, furieuse. Avorter? Il était déjà trop tard. Et puis il était à elle, ce têtard! Elle l’aimait déjà! Juste parce qu’il (ou elle) avait un imbécile égocentrique en guise de père ne voulait pas dire qu’elle allait le donner à quelqu’un d’autre!
Trêve d’évidences (et de points d’exclamations), précisons plutôt qu’elle n’avait nulle part où aller pour se calmer en attendant le départ dudit imbécile égocentrique.
Ce qu’elle fit? Oh, rien de bien surprenant. Elle rentra chez elle, le fit sortir en lui lançant ses affaires avec ce regard noir que seules les femmes en colère savent donner, et fila dans la cuisine chercher le contenant de crème glacée triple-chocolat pour le déguster (lire entre les lignes : bouffer sans restriction) devant la télé.

TORONTO, MARS 1993 :: Y A PAS UN BOUTON EJECT ICI?


Qu’on adore un enfant ou pas, que la grossesse soit une chose merveilleuse ou pas, il y avait une constante non négligeable dans cette histoire : Accoucher, c’était l’enfer. Pire encore lorsque la pauvre future-maman était toute seule, entourée de médecins et d’infirmières dans une salle qui sentait l’hôpital (non, vraiment?), sans son petit ami (avec qui elle n’avait pas repris contact depuis la dernière engueulade, de peur de ne plus résister à la tentation morbide de le décapiter avec un couteau à beurre), sans même ses parents (« Les accouchements arrivent toujours plus tard que la date prévue. T’en fais pas, Lauren, on sera revenus de Floride avant que ta fille soit sortie de là! ») ou sa meilleure qui n’avait pas cru bon se déplacer de Vancouver pour l’événement.
Personne, juste Lauren Price et le têtard de sexe féminin qui poussait, poussait, poussait douloureusement pour sortir et voir le monde. Et des infirmières qui se pâmaient, et des médecins qui n’en finissaient plus de lui rappeler de « pousser, miss Price, et respirer longuement pour vous faciliter la tâche! », comme si elle n’avait pas compris la première fois.

« Mais c’est c’que j’fais, doc! » s’était-elle exclâmée, à bout de souffle et en plein délire à cause des anesthésiants. « C’est c’que j’fais depuis le début et ça marche pas! Y a pas un bouton eject ici? V’savez, comme sur un walkman ou… ou un parachute! »

Oui, un bouton d’éjection aurait été très utile à ce moment, pour se débarrasser de la boule de chair humaine qu’était supposée être sa fille et cesser de la maudire à toutes les vingt secondes de tortures qui passaient. Mais évidemment, il n’y en avait pas, et Lauren dut endurer la douleur (et les médecins durent l’endurer elle) jusqu’à ce que le sujet principal de cette histoire fasse sa grande entrée.
À 13h28 très exactement, une petite fille sans nom fit son apparition, têtard aux yeux bruns de sa mère et avec un duvet sombre sur la tête qui laissait présager qu’elle aurait hérité des cheveux bruns foncés de son père plutôt que des boucles blondes de Lauren.
N’ayant aucune idée quel nom lui donner, elle nota simplement les prénoms des deux infirmières : Madison et Jillian. C’est sur cette note plus qu’anodine, sans grande histoire ou significations hors du commun que Madison Jillian Price (qui ne verrait jamais l’utilité de son deuxième prénom) vit le jour en ce lundi tout aussi… normal.

TORONTO, ÉTÉ 1997 :: 50,000$ BABY


« J’en ai marre, Robert. Vraiment marre. Ma fille — ta fille — grandit dans un appartement minable, elle est toujours malade parce que les murs sont moisis et que mon job me donne à peine assez pour la nourrir, et toi tu te la coule douce dans ton loft à Manhattan pour t’éloigner un peu de ta blondasse et… et quoi? Et te trouver une autre idiote comme moi?
— C’est quand même pas ma faute si t’en as fait à ta tête, Lauren. Et j’ai toujours pas de preuve qu’elle est à moi, ta têtarde.
— Tu veux passer des tests de paternité, peut-être? Magnifique scandale. J’suis sûre que ta femme — June, c’est ça? — adorerait. »

La conversation, pas très étonnamment, tournait rapidement au vinaigre malgré la distance entre Lauren Price et Robert Quinn. Lauren s’était résolue à faire doubler (au mieux) sa facture téléphonique pour le mois courant en passant un appel à son ex, jouant définitivement le tout pour le tout… mais elle n’avait plus bien le choix.
Heureusement pour elle, elle n’était plus aussi optimiste que dans le temps et avait préparé son plan B… qui incluait le numéro de téléphone de June Quinn.

« 30,000$ et on en parle plus, Lauren. Tu sors de ma vie et tu emmènes ton clône dans tes bagages, okay?
— Tu veux rire? C’est ta fille. Elle te ressemble plus qu’à moi. Et j’ai les coordonnées de Junie… On peut faire un appel-conférence, si tu veux…
— 50,000$. Et tu quittes Toronto; je vais même te payer un an de ton appartement si tu déménages à New York. Mais après, je veux plus entendre parler de toi.
— On voit bien l’instinct paternel, Quinn… Oh, Maddie fait dire merci, pas vrai sweetie? »

Ladite Maddie, qui avait marché jusqu’à sa mère avant de trébucher sur les lacets détachés de ses espadrilles roses, regardait Lauren de ses grands yeux bruns comme si une deuxième tête lui avait soudainement poussé. Seulement âgée de quatre ans, la fillette n’était pas pour autant stupide et savait très bien reconnaître quand sa mère était de mauvaise humeur. Se relevant d’un geste hésitant, elle hocha la tête, se demandant ce pour quoi elle était supposée être d’accord.

« On se voit dans deux semaines, Lauren. Et si j’apprends que tu en as parlé à June, on annule tout. »

Suivant cette phrase ô combien menaçante, Robert raccrocha, laissant une Lauren toujours insatisfaite avec le buzz du combiné lui résonnant à l’oreille et une Madison toujours aussi curieuse.

« Mommy, c’qui s’passe? » demanda-t-elle d’ailleurs de la petite voix criarde qu’on associait aux fillettes de son âge. Sans surprise, elle n’eut aucune autre réponse qu’un sourire de sa Mommy qui la prit dans ses bras avant de sortir de l’appartement; elles allaient partir, autant fêter ça dans un environnement où les murs n’étaient pas verdâtres, non?

BROOKLYN, AOÛT 2002 :: PEUT-ÊTRE UNE ALIEN, FINALEMENT.


« Maddie, regarde ma robe! »

C’était Kelly, la voisine de palier de Madison à Brooklyn. De deux ans son aînée, Kelly tentait de se vieillir pour ressembler aux jeunes femmes dans les magazines, une chose que Maddie ne comprenait pas du tout. Quel était l’intérêt de passer son temps dans les boutiques à onze ans? Ce n’était quand même pas comme si elle avait des garçons à intéresser... Meh. Elle demanderait à Jesse son avis sur le problème de Kelly la prochaine fois qu’elle le voyait; elle était plus souvent d’accord avec lui qu’avec les filles de toute façon.

« Elle est très jolie, Kells. Comme toutes les autres, » répondit-elle donc sans même lever le nez de son roman… que la surnommée ‘Kells’ lui arracha des mains, lui tirant un « Hey! What was that for? » qui ne valait pas la peine d'être traduit.

Un court instant à regarder la couverture du livre plus tard, le bouquin se retrouvait projeté à l’autre bout du couloir qui reliait leurs appartements respectifs. Kelly avait l’air offusquée, encore quelque chose que Maddie ne pouvait comprendre — N’avait-elle pas dit exactement ce qu’elle voulait entendre?

« J’y comprends rien, Maddie. T’as même pas regardé! Est-ce que Maddie Price est bien une fille, oui ou non? »

À cette question, la fillette de neuf ans haussa les sourcils. Après tout, elle était bien une fille, qui pouvait bien se poser la question? Et puis en quoi est-ce que ça avait rapport avec la nouvelle robe de Kelly? (Ladite robe, maintenant qu’elle la regardait, était vraiment affreuse. Trop courte, trop serrée aux mauvais endroits pour une fille de onze ans qui n’avait pas encore commencé à se développer. Et le rouge était vraiment trop criard.)

« M’ouais, bien sûr que j’suis une fille. Mais je comprends pas…
— Ça m’étonne pas, Maddie. Tu comprends jamais. C’était quand, la dernière fois que tu as imité ta mère en lui piquant son maquillage?
— Huh… À cinq ans, Kells. J’suis plus un bébé!
— Pire, tu traînes avec les gars, tu passes ton temps à lire… T’es pas normale, Mad’! T’es une fille ou une alien? »

Cette dernière question la fit réfléchir plus que prévu. Madison savait qu’elle était différente, mais au point d’être une alien? Cette comparaison ne lui était pas étrangère, elle l’avait entendu à plusieurs reprises déjà.
Mais qu’est-ce qu’elle avait à perdre de toute façon à être elle-même?

« Peut-être une alien, Kells, » répondit-elle en se levant de sa place à côté de sa porte, souriant à sa voisine. « On va se promener? Y a un nouveau comic que je veux acheter, tu pourrais passer prendre un de tes magazines… »

Si Kelly hésita, elle s’empressa bientôt d’accepter quand même. Madison, alien qu’elle était, oublia complètement son roman délaissé à l’autre bout du corridor pour se concentrer exclusivement sur son amie. Et sans le savoir, elle venait de donner le ton de ses quelques prochaines années avec un ‘je m’en fous’ plus qu’évident.



Dernière édition par Madison Price le Mer 21 Mai - 7:15, édité 3 fois
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Shana Ridgeway

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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyLun 19 Mai - 1:53

Bienvenue et bonne continuation la miss Razz
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Morgane Summers
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyDim 25 Mai - 20:43

Arf, j'adore. Je kiff grave comme dirait certaine personnes de la "nouvelle" génération. J'en suis à la fin du caractère ... J'adore ton personnage.
Une belle amitié entre Maddie et Morgane pourrait se crée * court dehors pour se cacher*
Je pense que te souhaite la bienvenue serait mal placé puisque je me suis inscrite après toi.
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Jasper Donovan
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyJeu 5 Juin - 21:02

    Maddiiiiie, il serait temps de s'activer, nous avons gardé ta fiche beaucoup plus que les autres Smile
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyVen 6 Juin - 2:50

Je suis incroyablement désolée.
Vraiment, vous avez pas idée...
J'avais pas imaginé me trouver une vie entretemps, disons. Et maintenant avec quatre forums à visiter régulièrement (dont un où j'ai quatre personnages) et une vie en dehors, j'ai plus le temps.

Supprimez Maddie, s'il vous plaît. (Meh, j'me sens mal de demander ça...)
C'est vraiment dommage parce que j'adorais le forum, et en plus j'aimais vraiment mon personnage...
Mais bon, c'est la vie.
Adieu, Upper East Siders! J'vous adore quand même!
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} EmptyVen 6 Juin - 16:35

    C'est vraiment dommage ! Sad Mais c'est ton choix, je ne peux pas t'obliger a rester ...
    Bon vent, ma jolie, je te laisse ton compte ( et ta fiche dans la catégorie appropriée), si l'envie te prend de revenir. Smile
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MessageSujet: Re: Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C}   Who cares? I'm nobody! ~ Maddie {U.C} Empty

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